Compostage partagé

À partir du 1 janvier 2024, chaque collectivité devra proposer une solution pour le tri des biodéchets.

En savoir plus sur la loi Anti Gaspillage et Économie Circulaire (AGEC)

Il existe plusieurs méthodes pour composter chez soi, que l’on possède un jardin ou non. Découvrez ci-dessous 3 façons de faire avec leurs avantages et leurs inconvénients. L’essentiel est de choisir celle qui vous convient le mieux, en fonction de votre quantité de biodéchets et de l’espace disponible chez vous.

Bokashi

Ou comment dire en japonais “matière organique fermentée” ? Teruo Higa est l’inventeur du mélange d’EM (micro-organismes efficaces) nécessaires à la fermentation anaérobie des déchets de cuisine et de table. Le bokashi est un processus de fermentation de la matière organique sans présence d’air. Pour cela il est nécessaire d’avoir un seau fermé hermétiquement et une poudre de base active “l’EM Bokashi” prête à l’emploi, permettant d’inoculer les biodéchets.

Ce processus n’est pas considéré comme une méthode de compostage puisque le compostage est par principe en présence d’air.

Des kits peuvent se trouver en vente sur internet ou dans les commerces.

Vermicomposteur

Vous n’avez pas de jardin ou vous souhaitez un mode de compostage ludique à partager avec les enfants ? Ce mode de compostage est peut-être fait pour vous.

Un vermicomposteur se compose généralement de 3 plateaux posés les uns par dessus les autres et d’un système de récupérateur de jus (“lombrithé”).

Fabriqué à partir de matériaux de récupération ou acheté en ligne, on introduit dans le vermicomposteur des petits vers rouges (Eisenia foetida) et du carton déchiqueté pour le démarrage.

Avantages :

Il permet de composter les épluchures même sans jardin, dans sa cuisine ou sur son balcon et il n’est pas exposé aux intempéries.
Très facile d’utilisation et ludique.
Il permet de collecter du jus de compost (e lombrithé) à utiliser comme fertilisant pour les plantes. Par précaution, en diluer entre 1/5ème et 1/10ème de préférence hors période de repos des plantes (novembre à mars).

Inconvénients :

On ne peut pas y mettre tous les restes alimentaires notamment les restes carnés, vinaigrés, l’ail, l’oignon… A la différence du compostage en bac, on ne pourra pas y mettre certains restes de repas ou épluchures auxquels les Eisenia foetida pourraient être sensibles (oignons, ail…).

Composteur partagé

Le compostage en bac, en bas de chez soi est possible grâce à l’installation d’un site de compostage partagé.

Dans votre quartier ou dans votre résidence, les équipes du SMECTOM installent de nombreux site de compostage partagé sur son territoire à compétence collecte.

Un site est composé de 3 bacs :

un bac d’apport : pour vider vos restes alimentaires
un bac à maturation : à ne surtout pas ouvrir car c’est là où le compost mature
un bac à matière sèche : lorsque vous videz vos déchets alimentaires dans le bac d’apport, pensez à prendre un peu de matière sèche et à en verser dessus afin d’éviter que le compost ne soit trop humide.

Que faire du compost produit collectivement ?

Rempotez vos plantes
Nourrissez les espaces verts de votre quartier

Composter n’est désormais plus réservé aux seuls habitats pavillonnaires avec jardin ! Même s’il est possible de trier et composter ses biodéchets seuls dans sa cuisine (vermicomposteur ou bokashi) le compostage en bac, en bas de chez soi est possible grâce à l’installation d’un site de compostage partagé.

Les conditions à réunir :

Réunir au moins 3 foyers intéressés dans son quartier/immeuble
Disposer d’un espace enherbé d’au moins 5m² au sol près de chez soi
Identifier des habitants référents du site de compostage partagé
Dans le cas d’une résidence, en parler à sa commune/bailleur/copropriété

Pas de site partagé sans référente ou référent !

Ces bénévoles, formé·es par le SMECTOM à la gestion et au suivi de compostage partagé, jouent un rôle de relai d’information et aident à impliquer de nouvelles personnes.

Pour devenir référente ou référent, complétez le formulaire en bas de cette page.